Édéa Nedallyr

Nom du Perso :
ÉDÉA

Age du Perso (approximatif ou non) :
la quarantaine (en pleine crise)


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Clan : Aqwôn
Race : Humaine
Classe : Sorcière


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Portrait physique :
Si son miroir avait la parole, il lui dirait chaque matin que les
années l'ont embellies. Puis il se prendrait un regard meurtrier pour
avoir sous-entendu qu'elle n'était plus vraiment une jeune femme.
Malgré les rides qui naissaient chaque jour sur son visage, elle avait
conservé ce charme qu'on lui avait toujours connu. Ses longs cheveux
noirs encadraient un visage carré, et contrastaient avec la clarté de
ses yeux. Son nez long et droit surplombait une bouche bien dessinée
d'où sortait une voix envoûtante. Elle avait les pommettes saillantes
et les joues creuses. Tout en elle respirait la magie, emprunte de
cruauté.


Portrait moral :
Soncaractère était à l'image de son corps : sans rondeur, mais généreux
par endroit. Elle avait été trop gâté, par la nature et par son père
qui ne résistait pas à son charme. En résultait une femme tantôt
odieuse, tantôt douce et bienveillante. Lunatique, non, elle gardait
toujours le contrôle d'elle même, mais lorsqu'elle voulait lancer des
éclaires avec ses yeux, elle le pouvait. Vraiment.

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[HISTOIRE PERSONNELLE]
Édéa
était la fille d'un savant un peu fou et d'une femme décédée quelques
heures après l'accouchement. Fille unique, elle a grandi sous la
bienveillance de son père et de ses compères. De leurs réunions, elle
tirait la plupart de son enseignement. Ainsi, jamais elle ne sut
dessiner une fleur, mais elle connaissait toutes les fleurs de la
région et leurs propriétés. A l'adolescence, elle s'initia à la magie,
en dépit des réticences de son père. Rapidement, elle maitrisa les
bases de la sorcelleries, et son père, forcée d'admettre qu'elle était
douée, l'aida à progresser. Il lui permit, entre autres, de rencontrer
de grands sorciers. Ces rencontres la hissèrent rapidement à un statut
respectable au sein de l'ordre des sorciers aqwôns. Elle avait alors
tout juste vingt ans. Peu de temps après, son père mourut, laissant à
sa fille son manoir, ses livres, et ses dettes, nombreuses. Elle créa
alors toutes sortes de potions et objets enchantés qu'elle vendait
ensuite pour rembourser ces dettes. Cela la fit connaître du grand
public, mais l'ordre des sorciers ne vit pas sa démarche d'un bon oeil,
et la radia.
Désormais, elle était une sorcière puissante qui vivait de la vente de
quelques rares articles de luxe. Elle consacrait son temps à ses
recherches (qu'elle tenait secrètes) et à ses amis, peu nombreux.
Néanmoins, elle était respectée et appréciée.



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